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Reconnaissance de dette, quelle est sa valeur juridique ?

Pour soutenir un proche dans une situation difficile, chacun peut être amené à prêter de l’argent à un ami ou un membre de la famille. Dans ce cas, rédiger une reconnaissance de dette n’est pas toujours évident. En effet, introduire le sujet peut être pris pour un manque de confiance.

Toutefois, c’est un document d’une grande importance pour le créditeur, car il représente une garantie en cas de conflit entre les deux parties qui conduirait le débiteur à ne pas s’acquitter de sa dette. 

À quoi sert la reconnaissance de dette ?  

Avant tout, la reconnaissance de dette est obligatoire dans le cas d’un prêt supérieur à 1 500 € et peut être rédigée chez un notaire, mais ce service sera facturé. La lettre peut également être rédigée par les soins du créditeur.

Cet acte est reconnu par la loi. Dans le but de conserver sa valeur juridique, il faut respecter certaines conditions et mentions obligatoires lors de sa rédaction. De plus, le créancier et le débiteur peuvent convenir d’un taux d’intérêt pour le remboursement de l’emprunt, mais il ne peut dépasser le taux d’usure.

Quelle est sa valeur juridique ?

La reconnaissance de dette est un acte à travers lequel un individu s’engage à confirmer qu’il doit de l’argent à une tierce personne.

Qu’est-ce qu’une reconnaissance de dette ?

Une reconnaissance de dette est un document qui atteste la nature d’un prêt entre deux particuliers. Tout comme le contrat de prêt entre particuliers, la lettre doit être manuscrite pour détenir une valeur juridique.  

Attention : Sans date de remboursement précisée sur l’acte, certaines difficultés peuvent surgir surtout si l’emprunteur ne veut ou ne peut pas rendre l’argent au moment où le prêteur lui demande. Il faut donc bien rédiger sa lettre, pour éviter les litiges relatifs aux contrats de prêt entre particuliers.

Quels sont les cas particuliers ?

La reconnaissance de dette est :

  • Non nécessaire entre deux commerçants ;
  • Doit être rédigée par un notaire pour un montant supérieur à 1 500 €.

Entre particuliers, elle répond à des normes spécifiques. Elle ne peut pas être établie entre deux commerçants, par exemple. En effet, un prêt entre commerçants n’a pas valeur de reconnaissance de dette, puisqu’il s’agit d’un acte de commerce.

Pour une reconnaissance de dette supérieure à 1 500 €, l’acte authentique élaboré par un notaire est indispensable. Cette particularité ne concerne pas les reconnaissances de dette d’un montant inférieur à 1 500 € qui peuvent simplement nécessiter une reconnaissance sous seing-privé.

Dans quelles circonstances a-t-elle droit à une valeur juridique ?

Pour avoir une valeur juridique reconnue, elle doit comporter certaines informations dont :

  • Les coordonnées du créancier et du débiteur ;
  • Le montant de la somme prêtée ;
  • La date de remboursement imposé ;
  • La date de signature du document et la signature du débiteur.

Pour avoir une reconnaissance de dette juridiquement valable, il est primordial que les coordonnées du créancier et du débiteur soient renseignées sur le document. En parallèle, le montant de la somme prêtée doit obligatoirement être écrit en toutes lettres et en chiffres. Il est nécessaire que le montant inscrit soit le même dans les deux cas.

D’autre part, il est recommandé de rédiger le document de reconnaissance de dette de façon manuscrite. Un document dactylographié écrit à l’ordinateur peut, en effet, être contesté. Une lettre manuscrite, a contrario, une fois datée et signée a valeur de document incontestable. De plus, l’identité des deux individus est prouvée grâce à la reconnaissance de leur écriture.

Comment rédiger une lettre juridiquement valide ?

Pour réaliser une reconnaissance de dette à valeur juridique, il est impératif de rédiger un document aux normes dictées. Tel que mentionné précédemment, ce dernier peut se faire sous seing-privé ou par un notaire.

  • Lors d’une reconnaissance de dette sous seing-privé, elle est gratuite. En conséquence, il s’agit d’une démarche entre le créancier et le débiteur.
  • En cas de reconnaissance de dette par acte authentique, la présence d’un notaire est requise. Certes la prestation a un coût, mais elle permet d’assurer une sécurité supplémentaire.

À noter : La mauvaise rédaction de la lettre peut rendre cette dernière caduque. Ainsi, en cas de non-validité du document, la dette peut être contestée.

Avoir une bonne maîtrise des clauses de remboursement de la dette représente une garantie à son bon déroulement. La présence d’un notaire dans la signature d’une reconnaissance de dette permet de prévenir d’éventuels conflits et de rappeler au créancier et au débiteur leurs droits et leurs devoirs quant à la dette en question. 

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Que faire en cas de refus de paiement d’une reconnaissance de dette ?

En cas de refus de paiement d’une reconnaissance de dette, le créancier peut faire appel à des dispositifs pour obliger le débiteur à s’acquitter de sa dette.

Deux options s’offrent alors à lui :

  • Une mise en demeure,
  • Une injonction de payer.

La mise en demeure peut s’envoyer par lettre recommandée avec accusé de réception. Il s’agit d’un courrier sollicitant au débiteur de régler sa dette.

L’injonction de payer se réalise par l’intermédiaire d’un juge. Dans le cas d’une dette d’un montant inférieur à 4 000 €, il faut se tourner vers une juridiction de proximité. Si la dette est supérieure à 4 000 €, il faudra faire appel à un tribunal d’instance.

Le débiteur de l’acte est décédé

En cas de décès du débiteur de la reconnaissance de dette, le créancier peut reporter la dette à ses héritiers. Le montant du capital restant, avec intérêts, sera mentionné au passif de la succession.